Alek Lysandre Cartwright

Alors alors mon petit Jeannot faut que tu te présentes un peu plus, on veut avoir tous les détails. Même si je sais déjà que tu t'appelles Alek Lysandre Cartwright, d'ailleurs je trouve que tu as vraiment la classe ! Mais par contre je ne sais rien de plus alors maintenant il faut que tu nous dises tout. Où as-tu vu le jour la première fois ? J'ai vu le jour à Belfast en Irlande, d'ailleurs c'était le 26 Janvier 1980 et si tu calcules bien cela me fait Vingt-trois ans. Mais tu as un métier, quelqu'un dans ta vie ? C'est évident que non, d'ailleurs cette situation me convient parfaitement. Puis vu que j'ai besoin d'argent je suis Guide du zoo. Mais ce n'est pas tout mon lapin, tu choisis d'être dans quel groupe ? Je pense que les ballons sera vraiment parfait pour moi !

Lorsqu'il a huit ans et après avoir fait plusieurs teste, Lysandre et ses parents découvrent que c'est un garçon surdoué et hyperactif ce qui poussera ses parents à emménager pour de bon dans une ville ● Petit, il était traîné de festival de musique en festival de musique. Impossible pour ses parents de ne pas voyager. Avant ses huit ans, Lysandre n'a jamais réellement eut d'amis ou de foyer "fixe" et stable. Pourtant, ce mode de vie lui a toujours convenu. ● Grand adorateur de littérature en tout genre, il arrive au jeune homme d'écrire de temps à autre, rien que pour lui. L'écriture est son jardin secret, son truc à lui ● Introverti des sentiments, le jeune homme n'arrive pas à montrer à ses proches qu'il les aime. Il est bien plus simple pour Lysandre de le faire souffrir ce qui revient pour lui, à leur montrer l'amour qui leur porte. ● Grâce à son Q.I légèrement plus élevé que la moyenne Lysandre a pu sauter deux classes lorsqu'il avait dix ans. Il a donc entré à l'université bien plus tôt que ses camarade. ● Lorsqu'il a vingt-ans, sur un coup de tête il arrête ses études de vétérinaire, quitte le petit village Irlandais où ses parents et lui s'étaient installés et part à l'aventure. ● Jeune homme turbulent, Lysandre ne peut tout simplement pas rester en place. Courir, sortir, faire la fête, aller à des concert. Le jeune homme ne peut pas supporter d'être enfermé. ● Grande gueule, déconneur et vrai râleur, le jeune homme à tendance à très vite fatiguer son entourage qui doit constamment ranger derrière lui. ● Têtu et fier, il ne refusera jamais un défi même s'il risque de se blesser ou de perdre son travail. Sa fierté en prendrait un trop gros coup. ● A l'âge de six ans, alors que ses parents décident de suivre une troupe d'un célèbre Cirque, Lysandre a son premier contacte avec les animaux et tout particulièrement les singes dont il deviendra vite passionné. ● Il a la fâcheuse habitude de se lever en plein milieu de la nuit pour manger tout et n'importe quoi avant d'aller se recoucher. ● Il adore la pluie et va régulièrement courir lorsqu'il pleut, pour se détendre ● Même s'il préférerai mourir plutôt que de l'avouer, Lysandre a une peur bleue de E.T l'extraterrestre ● Élevé dans un cadre familial plutôt particulier, Lysandre a toujours su se débrouiller seul, le jeune homme hait dépendre de quelqu'un et ne compte que sur lui-même ou presque ● Très rancunier, il se pourrait que le jeune homme ne vous adresse plus la parole durant une longue semaine pour des broutilles ● Son café et sa cigarette lui sont essentielles le matin pour commencer sa journée

« Tu peux t'approcher tu sais, elle ne mord pas... enfin en général ». Dans un sursaut je me retourne et me retrouve face à un énorme ventre, je lève les yeux et croise le regard de l'homme qui nous avait montré le Cirque avant d'expliquer l'itinéraire à mes parents. Le boss comme j'ai entendu certain l'appeler, même si je n'ai pas la moindre idée de ce que ça peut signifier. Gêné et par prudence, je recule de quelques pas de l'animal que j'observai quelques secondes auparavant avec fascination. J'entends l'homme au ventre rebondi éclater d'un rire rauque ce qui agite sa barbe hirsute. Après s'être repris, il me tend un seau rempli de toutes sortes de fruits, je reconnais des bananes et un sourire illumine mon visage. « Son nom c'est Daisy. Elle est bien trop vieille et gentille pour mordre, je te la laisse t'en occuper gamin. » Pas le temps de le remercier ou de lui adresser un sourire. Mon regard croise celui de la dénomme Daisy et doucement j'avance d'un pas vers elle, le seau tendu dans sa direction. Ses yeux noirs comme le charbon restent une fraction de seconde plongés dans les miens avant de s'intéresser au contenu du seau. Assez longtemps pour me donner la chair de poule, pour me couper la respiration. Avec prudence je dépose le seau dans la cage ouverte du singe avant de l'observer en silence comme je le faisais avant que l'homme barbu ne m'interrompe.

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Mon front entre on contact avec la surface lisse et froide de la table, mes yeux se ferment. Maudit médecins, maudits tests, maudit intelligence et maudit parents. J'adorai ça moi, les festivals, les cirques, la vie de nomade. Quelle idée de me faire retourner à l'école après quatre ans de cour à la maison avec ma mère ? Des amis j'en avais assez le temps d'une semaine lorsque mes parents décidaient de s'arrêter le temps d'un festival. Sans ouvrir les yeux je peux entendre par le volume sonore et les cris que la classe se remplie petit à petit et l'impression de malaise est plus forte, la douleur dans mon estomac plus saisissante, la bile me monte et me brûle la gorge, mes yeux s'humidifient. Je cligne une, deux, trois fois. Pleurer serait ridicule, pour qui les autres enfants me prendraient-ils au juste ? Une mauviette sans doute. Pourtant, je donnerais facilement tout mes playmobil rien que pour retourner Daisy et Francisco, les tours de magie des Clowns et même ma mère et ses livres d'histoire.« Dis... la place est libre ? » Doucement je relève la tête et prend conscience que la classe est maintenant presque remplie d'enfants du même âge que moi. Je n'ai jamais eu de difficultés à me faire des amis et pourtant, mon ventre se contracte toujours plus. « Je peux m'asseoir oui ou... » Mon regard croise celui d'une petite fille de mon âge. Ses yeux semblent hésitants elle semble perdue et intimidée. Mon cerveau me crie de lui sourire et de pousser la chaise dans sa direction et pourtant.« Non. C'est pris. » Elle fronce les sourcils et me fixe avec intensité. Je pousse un soupire. Ma mère ne serait certainement pas fière de moi, mon père non plus d'ailleurs. « Je ne vois personne qui... » « Cette place est pour mon sac.» Bon, il faudrait peut-être que je vende les livres d'histoire de maman pour retrouver Daisy, parce que mes parents m'auraient confisqué sur le champ mes playmobil, eux qui m'avait demandé de faire des efforts. Le regard de la petite fille devient humide, elle balaye la salle du regard à la recherche d'une autre place sans aucun doute et moi sans réellement savoir pourquoi, j'enlève mon sac de la chaise et lui sourie très légèrement. « J'm'appelle Lysandre et toi ? »

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Les lumières sont toutes éteintes ce qui ne m'empêche pas de prendre une poignée de caillou dans la main. Un coup d’œil à mon poignet m'indique qu'il est plus de deux heures du matin, ce qui ne m'empêche pas de lancer un caillou qui arrive pile dans la cible, le carreau. Ce que je n'avais pas prévu c'est que le caillou soit trop gros et que sous l'impact la vitre en question se fissure. Tout en poussant un juron je me cache sous un buisson alors que la lumière s'allume et que la fenêtre s'ouvre, elle va me tuer je le sais. Un énorme sourire étire mes lèvres. « Espèce de parfait crétin ! Sors de ta cachette je sais que c'est toi ! Lysandre, sors ou je descends te cherche et je peux t'assurer que tu vas t'en... » Hilare je sors du buisson alors qu'elle continue sa tirade peu élogieuse à mon propos en chuchotant hors d'elle. Lorsqu'elle me voit son visage se ferme et elle se tait immédiatement. Nous restons une longue minute silencieux, moi dans la nuit chaude de juillet dans son jardin, elle dans l'encadrement de sa fenêtre illuminée par le faible halo de lumière qui provient de sa chambre. Elle s'attend sous doutes à des excuses même si au fond, elle me connait trop bien et sait qu'elle n'aurait rien. C'était les règles du jeu, ne jamais blâmer l'autre, ne jamais refuser un défi, ne jamais s'excuser. Après tout, ne m'étais-je pas reçu assez de claque, de punition de la part de mon père et d'avertissement des professeurs par sa faute ? « Descends Rosie... Pour la vitre c'était involontaire. » Sans le voir je sais qu'elle me foudroie du regard et je me mords la lèvre pour m'empêcher d'éclater de rire, ça ne ferait que réveiller ses parents et ça ne nous apporterait rien de bon. « Pour le plâtre aussi j'espère ! Et arrête de m'appeler Rosie, tu sais parfaitement que je hais quand tu m'appelles comme ça. » Un petit sourire nait au coin de mes lèvres tandis qu'une brise fraîche ébouriffe mes cheveux. Je pourrai lui avouer en toute honnêteté que le plâtre et la fracture au bras n'était pas volontaire mais c'est tellement plus amusant de la voir enrager, là haut, perchée sur sa fenêtre. « Je t'ai laissé le choix il me semble, tu aurais pu dire non. » Mon sourire s'étire alors que je l'entends soupirer, elle ne répond pourtant rien. Les secondes s'écoulent et mon sourire se fane doucement, elle tient sa vengeance je le sens. « Cap ou pas cap de monter jusqu'ici ? N'oublie pas que tu as le choix, tu peux me dire non Lysandre... » Je la fixe incrédule durant quelques secondes avant d'estimer la hauteur. Il y a bien trois mètres et un simple rebord de fenêtre ainsi qu'une gouttière pour m'aider. Je pousse un juron alors que je m'approche du mur en brique rouges. Son regard croise le mien, elle me sourie, elle jubile, elle s'est vengée. « Cap. »

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J'inspire et j'expire. Mon regard se pose sur les arbres et leurs branches feuillues. Le printemps est là. J'inspire et j'expire. Le tas de terre, les fleurs blanches, une poignée d'amis triés sur le volet pour l'événement. J'inspire et j'expire. Le pasteur, la famille, les oiseaux, les larmes de mon père. Au fond on le savait tous, on était simplement tous paralysés par la peur. La peur de dire que ça n'allait pas, que ça n'allait plus. Tout le savaient, mon père, les médecins et les psychiatres, les voisins même. Tous savait qu'une du jour au lendemain elle s'en irait voler dans les cieux avec ces petits êtres chantants et gazouillant qu'elle avait toujours adoré peindre depuis notre petit balcon. Ma main se pose sur l'épaule de mon père, elle se veut rassurante, forte, fiable. Et à l'intérieur ça hurle, ça saigne, ça pleure. Même moi je le savais et j'en ai toujours eu peur de cette foutue maladie. Pourquoi m'aurait-on emmené chez tant de psychologues ? Tant de médecins ? J'inspire et expire et pose mon regard sur le cercueil que la terre commence doucement à ensevelir. Mon père croise mon regard, son regard. Il n'osera sans doute plus jamais plonger ses yeux dans les miens qui étaient identiques au siens. Suffoquant, chancellent, tremblant je m'éloigne silencieusement d'un, deux, trois mètres. Bientôt le petit comité tout de noir vêtu est à une bonne distance de moi, assez loin pour que je puisse respire à nouveau. Sans vraiment savoir pourquoi, je sors mon téléphone de ma poche et compose son numéro. J'inspire et j'expire. Elle décroche. « Cap ou pas cap de fuir avec moi ? »

On sait tous qu'il y a quelqu'un derrière l'écran, ce n'est plus la peine de te cache, je sais que tu es Mim's, tu as vu je suis trop forte hein ? Je devine tout ! Puis je sais aussi que tu as seize ans ans. Je sais même quand il faudra te souhaiter ton anniversaire ! Je t'ai aperçu sur Bazzart, même que j'ai entendu dire que tu disais qu'il est génialissiment beau et original. Et oui tu n'as aucun secret pour moi, je sais même quand tu viendras sur le forum, quelque chose comme quatre à sept jours sur sept. A la seconde, j'ai aussi appris que tu adorais Dave Franco. Moi je dis que c'est un très bon choix !