Zeppelin Philys Lawford

Alors alors mon petit Jeannot faut que tu te présentes un peu plus, on veut avoir tous les détails. Même si je sais déjà que tu t'appelles Zeppelin Philys Lawford, d'ailleurs je trouve que tu as vraiment la classe ! Mais par contre je ne sais rien de plus alors maintenant il faut que tu nous dises tout. Où as-tu vu le jour la première fois ? J'ai vu le jour à à Londres, d'ailleurs c'était le 13 avril et si tu calcules bien cela me fait 22 ans. Mais tu as un métier, quelqu'un dans ta vie ? C'est évident que non, d'ailleurs cette situation célibataire. Puis vu que j'ai besoin d'argent je suis vendeuse dans une boutique d'instruments de musique. Mais ce n'est pas tout mon lapin, tu choisis d'être dans quel groupe ? Je pense que des tongs sera vraiment parfait pour moi !

◊ Philys est d'un naturel joyeux pour rien. Elle se complaît dans son mode de vie abject pour les autres, et si on n'est pas content pour elle cela n'importe que peu, elle sera toujours contente pour elle. Au moins une.
◊ La jeune femme à toujours éprouvé une grande passion pour tout ce qui est écriture. Les livres, les bandes dessinés, surtout, elle les dévore. Philys est capable de s'enfermer pendant des heures dans sa chambre pour lire, et parfois écrire. Toujours sur du vrai papier. Aujourd'hui, les gens ne jurent que par les claviers, les ordinateurs, les commandes vocales, mais Philys, elle, aime utiliser un crayon. Elle en a besoin pour ressentir les choses, comme il se doit.
◊ Contrairement à la plupart des jeunes d'aujourd'hui, elle ne se drogue pas. Elle ne fume pas non plus, d'ailleurs. Elle sait la gravité des effets qu’à ces drogues sur les humains, quelle tristesse de se gâcher la santé par une substance aussi mauvaise pour le corps. Elle est assez fière d'elle, d'ailleurs, pour ne pas encore avoir sombré comme toute la jeunesse dorée. Elle boit un peu, ceci dit. Mais pas beaucoup.
◊ Elle adore la danse. C'est en dansant, en se lâchant, se défoulant qu'elle arrive à se sentir incroyablement vivante. Sentir la sueur coulé de son front, de son dos, ça la porte, ça la libère. Elle fait tout à fond, sans limites.
◊ Elle ne peut commencer sa journée sans son chocolat au lait, si elle n'a pas eu le temps d'en boire un, elle est sur les nerfs toute la journée. Alors elle devient donc une grande maniaque, court partout, elle ne tient pas du tout en place et elle parle vite, très vite.
◊ Elle a une sale manie de se ronger les ongles quand elle est énervé. Elle essaye d'arrêter, mais comme dit Hemingway, pas ce mois d’août, pas ce mois de septembre, cette années, tu fais comme tu en as envie. Mais le moment revient toujours. Ouais, tôt ou tard, on se colle quelques chose au coin de sa grande gueule stupide. Un verre, une sèche, a moins que ce ne soit le canon d'un flingue.
◊ Elle est allergique aux fruits de mer depuis toute petite. Mais cela ne la dérange pas le moins du monde, car tout ce qui vit dans l'eau, et qui peut être manger, elle déteste. Elle ne comprend pas du tout comment les personnes peuvent prendre plaisir à manger de tel chose. Mais après tout, chacun ses gouts.
◊ La jeune femme est une vraie pile électrique, toujours souriante, elle semble un peu naïve sur les bords, ce qui est peut être le cas. Philys est donc un bon appât pour les manipulateurs sans âmes et sans cœur. On ne peut pas être parfait, après tout, non ?
◊ C'est une passionné éphémère, elle peut vouer un culte au beurre de cacahuètes un jour, et trois jours plus tard ce sera une autre passion et elle ne supportera plus pendant quelques semaines le beurre de cacahuètes.
◊ Elle a beau être une fille assez courageuse, Philys à une peur bleue des araignées. Quand elle en voit une, elle ne peut s'empêcher de crier et de courir partout, comme une hystérique.

j'ai voulu être reine, mais je n'ai été que pantin.

Tu allumes ton ordinateur, et attends impatiemment que tout veuille bien se mettre en route. Le vieil engin n'a sûrement pas supporté le déménagement, à en croire les étranges bruits qui parvint à ton oreille. Tu croises les doigts pour qu'il ne te lâche pas, pas tout de suite, du moins, et essaye d'attendre le plus calmement possible le moment où il s'allumera enfin. L'horloge affiche sept heures vingt trois du matin, et ta chaîne hi-fi te donne des airs d'hystérique. La musique est déjà allumée, à un volume que tes voisins, un couple de jeunes parents, qualifieraient de très élevé. Ta tête s'agite au rythme des basses, faisant valser ta cascade de cheveux blonds.
Il fut en temps où tu n'aurais jamais pu faire cela, quand tu habitais encore chez ta mère, et que tu devais t'occuper de tes frères. Deux diables, plus jeune que toi, et incapable de s'occuper d'eux-même. Peut être que si ton père n'avait pas mit les voiles à leurs naissances, ton adolescence ne se serait pas passé comme ça, à jouer le rôle du deuxième parent. En repensant à cela, tu pers peu à peu ton sourire. Ton père te manque. Souvent-même. Mais ne l'oublies pas, il vous à tous abandonner, avec en guise d’au revoir cette maudite excuse : Je ne suis pas fait pour la vie de famille. Que de foutaises ! Tu aimerais bien le tuer, pour ça.

Tes doigts se baladent sur ton bureau, d'une manière qui en aurait exaspérer plus d'un. Mais tu t'en fiches, tu te trouves toute seule dans ton petit appartement de Pescara. Enfin seule, à vivre ta vie. Ta propre vie. Et puis de toute façon, tu as toujours aimé agacer le monde. C'est dans ta nature, Philys, personne ne pourra jamais te changer. Au bout de quelques minutes, l'écran s'éclaire et tu te dépêches de filer sur ta boite mail. Il ne te restes plus beaucoup de temps, autant ne pas le gaspiller à écouter les oiseaux chanter. La musique te parvint toujours aux oreilles, et tu recommences à sourire. Même jeune, tu avais un goût prononcer pour la musique, et la danse. D'ailleurs, ce matin, tu te lèverais presque pour enchaîner quelques pas, mais tu ne le fais pas, préférant lui écrire tout de suite. Tu en as besoin, comme tout les jours.

Ouvrant une nouvelle page pour taper ton message, tu fais voler tes doigts sur le clavier. Tu aimes écrire, presque autant que danser. Et là, cette sensation est encore plus forte, car tu écris ce que tu as sur le cœur. A un inconnu. Tes amis te prenaient pour une folle, quand tu leurs à raconter ce que tu faisais. Mais tu t'en fichais, tu t'en fiches encore aujourd'hui. Ce principe, d'écrire à quelqu'un que tu ne connais pas, t'es maintenant familier. Après tout, c'est comme dans un journal intime, sauf que ton journal te réponds. Encore mieux. Tu lui écris souvent, tout le temps. Le matin, avant de partir travailler. Tu lui racontes ta soirée, ce que tu vas faire aujourd'hui, et demain. Il te répond, suivant la même procédure. Tu ne sais n'y son nom, n'y son prénom, mais tu connais toute sa vie. Et lui aussi. Comme dans une réunion d'alcooliques anonymes. Et étrangement, tu te sens bien, c'est en écrivant, pleurant contre l'épaule de quelqu'un que tu n'as jamais vu. Ça te fait rire légèrement, et t'as bonne humeur est revenue. Tu as oublié ton père, ton ancienne vie, Londres et paysages pluvieux. Tout, absolument tout.

Tu sais déjà ce que tu vas écrire, ce que tu vas lui dire. Tu y a pensé une heure, avant de t'endormir, et encore une autre, sûrement. Tu aimes bien ta vie à Pescara, la plage, le soleil, ton travail, mais tu te sens vraiment heureuse quand tu écris à cette personne, quand tu lui racontes tout ce qui te tracasses.

« A toi, le 12 juin.
Cette journée sera peut-être meilleure que la dernière, ou peut-être pas. Mais je m'en fiche, complètement. Maintenant, j'essaie de vivre au présent. Tu comprends ce que je veux dire ? Oui, sûrement. J'aimerais bien le retrouver. Mon père. Et je le retrouverais, je m'en porte garante. Tu verras, un jour, je pourrais lui parler. Peut-être. Depuis que je suis arrivé en Italie, je me sens plus seule que jamais. Étrangement, ma mère, mes frères me manquent. Tu peux le comprendre ça aussi. La douleur, tu connais. Sûrement que je n'ai pas une vie si terrible que cela, mais comme tout le monde, je me plains. Un jour j'essayerais de voir tout du bon côté. Mais je pense déjà avoir fait beaucoup d'efforts. Parce que malgré ce qui m'arrive, je garde le sourire. Enfin, c'est moi qui à choisi de partir de la maison, n'est-ce pas ? Je ne peux rejeter la faute sur le monde entier. J’achèverais ce petit message par un banal « à bientôt ». Qu'est ce que je pourrais te dire d'autre, de toute manière ? En plus, in le me reste pas beaucoup de temps, il faut que j'aille travailler. Je t'ai déjà raconter où, je crois ?
Au revoir, Sveinn, à très bientôt je l'espère. »

Tu te relis, en jetant quelques rapides coup d’œil à l'horloge. Tu as fait des fautes, comme toujours oui, tu es assez brouillonne, et personne ne pourra t'enlever cela. Ça fait parti de tes défaut, aucun ne pourra te changer complètement. Tu souris en relisant son prénom. Tout les jours c'est la même chose. La même question, répétée inlassablement. Quel prénom allais-tu pouvoir lui donner, aujourd'hui ? Tristan, Morgan, ou Vulkan, peut-être ? Une sorte de jeu, qui lui plaisait aussi. Tu t'en doutais. Regardant une nouvelle fois l'heure tu te levas brusquement. « Merde, merde, merde ! » Tu envoies vite le message, prend tes clés de voiture, ton sac à main et pars en trombe de ton appartement.
Tu seras encore en retard aujourd'hui. On ne change pas les bonnes habitudes, pas vrai ?

On sait tous qu'il y a quelqu'un derrière l'écran, ce n'est plus la peine de te cache, je sais que tu es Dark.Shadow, tu as vu je suis trop forte hein ? Je devine tout ! Puis je sais aussi que tu as 17 ans. Je sais même quand il faudra te souhaiter ton anniversaire ! Je t'ai aperçu sur bazzart, même que j'ai entendu dire que tu disais qu'il est génial. Et oui tu n'as aucun secret pour moi, je sais même quand tu viendras sur le forum, quelque chose comme sept jours sur sept. A la seconde, j'ai aussi appris que tu adorais Jennifer Laurwence. Moi je dis que c'est un très bon choix !