Cette journée s'annonçait plaisante vu que le soleil était au rendez-vous et que l'atmosphère n'était pas si oppressante que ça malgré la chaleur étouffante de ces derniers jours. Comme toutes les nuits, elle avait fait un cauchemar où elle s'était vu les mains pleines de sang en train d'égorger sa mère… pourquoi était-elle victime de ce calvaire ? Elle s'était posée la question plusieurs fois et elle ne put prétendre se réfugier dans l'art des sciences alors elle en déduisit qu'une force supérieur voulait faire en sorte de la punir pour la malveillance de ses actes passés, enfin elle n'avait que cette hypothèse germant de jour en jour dans sa tête. Entre autre, malgré tous les moyens financiers qu'elle avait acquis récemment elle avait fait le choix de s'installer dans un foyer pour jeunes filles, l'ambiance y était plutôt conviviale et elle avait la chance de pouvoir se payer une chambre où dormir toute seule contrairement à certaines étudiantes obligées de partager leur espace vital avec une autre demoiselle.
Les rayons du soleil illuminèrent son visage collé à la fenêtre de sa chambre, son regard semblait perdu dans le paysage et lorsque le soleil vint agresser ses pupilles elle fut forcée de reprendre conscience et de se rendre compte qu'elle avait un rendez-vous de prévu avec son cher frère. Cette nouvelle la fit sourire même si elle se devait de lui annoncer la mauvaise nouvelle concernant leur génitrice… et comment réagirait-il en apprenant qu'elle s'était disputée avec elle durant cette période et qu'elle était morte en croyant que sa propre la détestait ? Comment lui dire que sa vie n'était pas aussi brillante qu'elle le prétendait et qu'elle avait eu aussi certains problèmes ? Comme toute soeur prenant soin des membres de sa famille, elle voulait à tout prix lui éviter de souffrir surtout après le drame qu'il avait vécu avec son meilleur ami décédé depuis quelques années maintenant.La vie était vraiment cruelle avec elle, elle n'avait aucune envie de lui assombrir cette journée qui pourrait être rayonnante tout comme l'astre solaire.

Tout en réfléchissant elle s'était dirigée dans sa douche et tout en chantonnant elle se savonna avec un savon parfumé avec du lilas avant de se sécher avec une serviette chaude et d'enfiler une robe légère par dessus les sous vêtements dont elle s'était déjà vêtue. Après quelques instants consacrés à son hygiène matinale, elle vit son portable en train de vibrer… curieuse, elle s'en approcha et remarqua avec stupeur tout en écarquillant ses yeux qu'elle avait un peu de retard ! Delia n'était pas du genre à arriver en retard et elle fut légèrement mal à l'aise lorsqu'elle courut avec ses talons pour rejoindre son frère dans un petit bar du coin. Pourquoi des talons ? Tout simplement ce furent les premières chaussures qu'elle trouva à portée de main en sortant telle une dératée de sa chambre.
Essouflée, elle arriva enfin à destination et elle poussa la porte du bar en regardant à droite à gauche avant de voir son frère en train de boire un café. Elle lui fit signe à deux reprises, or la première fois il sembla fort étonné qu'elle lui fasse signa jusqu'à ce qu'il ne la rejoigne finalement après quelques secondes de réflexion peut être ?
Une fois qu'il fut arrivé à son niveau, il se mit à complimenter son allure ce qui la fit sourire en réponse avant que son regard ne s'attarde sur les traits de Anteo qu'elle n'avait pas vu depuis si longtemps. Il n'avait pas tellement changé et il semblait moins grand… ou c'était elle qui avait du grandir. « Ben j'ai bien vu que tu ne m'avais pas reconnu, serais-tu devenu myope depuis le temps ? » dit-elle tout en rigolant avant de lui embrasser une de ses joues avec tendresse pour lui faire comprendre que sa présence était plus que nécessaire à son épanouissement, puis ayant remarqué la table où était assis son frangin juste avant de venir elle s'y dirigea en sa compagnie pour y prendre place et lui prendre un peu de café avant de faire une grimace à cause du goût amer de cette "mixture" qu'elle n'avait jamais réellement apprécié « Sinon tu n'as pas vraiment changé de ton côté à part que tu sembles plus souriant à mon plus grand plaisir. Et les affaires ça à l'air de marcher à ce que je vois… je suis allée jeter quelques coups d'oeil dans l'enceinte de ton hôtel pour éviter que tu n'aies de mauvaises surprises en ton absence. » ajouta-t-elle toujours dans la bonne humeur avant de lui faire un clin d'oeil « Passons au plus croustillant ! Racontes moi un peu ce que tu as fait durant ton absence à part tu sais quoi. »

A sa plus grande joie, il semblait en forme et en bonne santé de quoi faire en sorte de la récompenser en quelques sortes pour avoir pris soin de ses affaires en son absence. Elle avait également pris la décision de fleurir chaque semaine la tombe de son meilleur ami puisque Anteo avait été absent pendant un bon moment, Delia s'était doutée que son frère aurait voulu être auprès de son ami décédé au moins une fois par semaine à son avis or elle ne pouvait pas devenir ce qu'il pensait et elle préférait agir selon sa propre vision des choses pour faire en sorte de faire honneur à la mémoire du trépas de son ami. La jeune femme avait préféré garder cette information pour elle pour ne pas l'embêter avec le passé et de toute façon il l'apprendrait un jour ou l'autre de la bouche d'un des membres de la famille du défunt.
Puis soudain brisant sa courte réflexion les mots de son grand frère vinrent la toucher en plein coeur d'une manière vive et oppressante. Il venait de parler de leur mère… elle pouvait encore la voir dans le salon en train de regarder des émissions culinaires en solitaire vu que sa fille ne daignait pas lui accorder d'attention… et d'un coup elle revit cette image sanglante dans sa tête tel un flash ! Le sang sur ses mains… cette énorme pression alourdissant son coeur et l'empêcher de déployer ses ailes pour vivre comme une demoiselle de son âge. Elle s'apprêta à répondre mais avant même que les mots ne sortent de sa bouche Anteo tira une nouvelle balle dans le coeur blessé de sa jeune soeur en se demandant pourquoi sa mère ne lui donnait plus de nouvelles.
Sa tête s'abaissa toute seule trop honteuse pour affronter le regard de son frère qui n'était pas pourtant pas du genre à l'agresser pour une erreur mais là il ne lui pardonnerait jamais… il verrait en elle un monstre ou pire encore ! Or il était en droit de savoir la vérité et lorsque la main de son frère vint serrer la sienne dans un geste totalement dépourvu d'une once d'hypocrisie elle releva la tête les yeux brillants à cause du flux d'émotions faisant tambouriner son coeur. « Elle est morte Anteo… et c'est ma faute… » dit-elle avec une voix pour le moment encore stable avant qu'elle ne détourne le regard une nouvelle fois comme elle l'avait toujours fait avec sa douleur qu'elle avait laissé enfermé dans un coin sombre de son âme en train d'imploser littéralement. Il l'avait toujours vu forte et en pleine possession de ses moyens et elle ne souhaitait pas qu'il se sente coupable pour quoi que ce soit ou qu'il la déteste pour ne pas avoir été la fille idéale pour leur mère « Pendant que tu n'étais pas là j'ai appris certaines choses sur papa… enfin mon père… et j'ai eu un différent avec maman. » précisa-t-elle commençant à paniquer à cause de la réalité des faits sans pour autant lâcher ne serait-ce qu'une larme pour la soulager de ce fardeau trop lourd pour une demoiselle de son âge. « Elle est morte en pensant que je la détestais… je suis désolée… j'ai toujours voulu être ton soutien et voilà que je me mets à souffrir également. Désolé, je ne voulais pas gâcher nos retrouvailles. » elle fit un vague sourire à son frère pour éviter de lui montrer sa détresse qu'il devait aisément remarquer néanmoins. Il verrait à coup sur que sa vie n'était plus le paradis qu'il avait imaginé pour elle et que ce n'était finalement qu'un champ de ruines.

Les mots de son frère vinrent la réconforter du moins à première vue puisqu'elle semblait reprendre des couleurs et elle se sentait désormais moins livrée à elle même pour porter ce fardeau qui les concernait tout deux après tout. La mort de leur mère avait du sérieusement affecté son frère et ce fut pour cette raison qu'elle n'avait pas voulu lui en parler entre autre, pour ne pas le revoir livrer à sa peine et à son désespoir une nouvelle fois et qu'il ne se laisse couler délibérément or il ne semblait pas dans cet esprit là vu qu'elle était tout autant affectée que lui… déciderait-il de la couver à la place de leur mère ? Elle "craignait" cela, non pas que cela la dérangeait à priori mais elle ne voulait pas qu'il mette sa vie entre parenthèses comme elle l'avait fait mais plutôt qu'il profite tout bonnement des plaisirs de la vie et qu'il ne regarde pas en arrière ce qu'il avait laissé sur le chemin. Le caractère fort de Delia lui avait permis de cacher sa souffrance et elle était prête à continuer, quitte à sacrifier une part importante de sa jeunesse pour oublier et profiter du reste de sa vie, la voie de la guérison n'était pas la plus aisée à entreprendre surtout quand on n'avait pas conscience des dégâts que la souffrance pouvait causer à l'esprit humain. La demoiselle avait le choix d'ignorer les maux de son âme et de paraitre mature derrière un voile de fierté ce qui ne l'avait pas forcément aider et maintenant que son frère était à ses côtés, elle voyait les choses autrement… elle avait grandit bien trop vite et elle souhaitait pouvoir profiter un peu de l'amour fraternel pour soulager ses blessures. La pression que son frère exerçait sur sa main après l'annonce qu'elle venait de faire la rassura plus qu'autre chose et elle se sentit d'un coup plus à l'aise « Merci d'être là… et concernant maman elle est morte depuis quelques mois déjà… elle m'a laissé de nombreux comptes bancaires à l'étranger et tu as ta part également, je leur ai dit de ne pas t'embêter avec ça donc tu pourras appeler le notaire quand tu le souhaiteras. » elle pensait être débarrassée de la partie la plus dure de ses aveux jusqu'à ce que Anteo ne rebondisse sur son paternel… la dernière personne dont elle aurait voulu entendre parler, ses yeux exprimèrent une rage silencieuse qui n'était pas dirigée contre son frère mais contre son père qui les avait abandonné elle et sa mère à leur triste sort avant de prendre la tangente puis de partir avec sa famille d'origine pour continuer à vivre comme il l'avait toujours fait. « Je vis dans un foyer pour jeunes filles parce que mon père nous a abandonné maman et moi… il avait comme qui dirait un léger secret… » précisa-t-elle avec une certaine aisance vu qu'elle adorait l'enfoncer pour ce qu'il avait osé lui faire. Comment un père pouvait abandonner un de ses enfants même illégitime ? C'était vraiment une réaction futile et digne d'un gamin de 6ans voulant se débarrasser d'un jouet. « Si tu veux vraiment tout savoir cet homme qui ne mérite même pas d'être appelé sous le nom de père avait déjà une vie de famille active sauf qu'il a fait le choix d'avoir une deuxième vie de famille si tu vois ce que je veux dire… maman me l'a avoué lors d'une dispute c'était lorsque tu étais dans ta mauvaise période donc j'ai préféré t'aider plutôt que de pleurer sur ton épaule. Mais surtout ne t'en fais pas pour moi, j'ai juste du traverser des épreuves plus ou moins difficiles. Mais maintenant que tu es là tout ira mieux, j'en suis certaine. » conclut-elle sur un vague sourire.

Elle pouvait lire sur le visage de son frère une certaine haine contre son père… il n'avait pas vraiment connu après tout et elle ne savait pas quelle image il avait gardé de lui, mais en tout cas après les révélations qu'elle venait de faire il ne devait pas avoir une bonne impression par rapport à son comportement qu'on pourrait juger d'immoral. Delia quant à elle préféra arborer un air plus neutre pour ne pas céder à la tristesse et ne pas s'effondrer devant son frère qui avait déjà assez de responsabilités comme ça malgré le fait qu'il veuille maintenant la gérer, chose qu'elle trouvait vraiment touchante même si elle était assez grande et mature pour se dépatouiller toute seule. Devant toutes les paroles réconfortantes de son frère elle ne put que continuer son faible sourire avant de voir les pièces sur la table annonçant leur départ, vu son empressement il comptait aller chercher ses affaires… d'un côté elle aimerait beaucoup passer plus de temps avec son frère or elle avait besoin de garder la liberté et l'autonomie qu'elle avait acquise depuis la mort de sa mère et elle se doutait fortement que le comportement de son frère deviendrait beaucoup plus paternaliste qu'autre chose après tout ses aveux.
« Anteo… tu sais je peux me débrouiller toute seule, j'ai beau être ta petite soeur j'ai toujours appris à me débrouiller toute seule, ça me fait plaisir que tu veuilles t'occuper de moi… mais ça ira de mon côté. » précisa-t-elle en jouant avec une de ses mèches de cheveux. La jeune femme connaissait assez son frère pour savoir qu'il bouillonnait de l'intérieur d'une rage dévorante contre le père de sa demi-soeur… elle aurait bien voulu ressentir de la haine à son égard or elle n'y arrivait pas. Pourquoi ? Pourquoi n'arrivait-elle pas à lui mettre la faute dessus une bonne fois pour toute et simplement l'oublier ? Tout simplement parce qu'un jour il avait été son père adoré et que son coeur avait fait le choix de transformer cette haine en indifférence à son égard, une indifférence qui cachait néanmoins une bonne dose de frustration et d'incompréhension de la part de la petite femme. L'Italie avait toujours été un pays avec énormément de croyants et miss Federico ne faisait pas exception à la règle même si elle n'était pas vraiment croyante, elle pensait simplement qu'il y avait une force supérieur non pas dans le ciel mais dans tout ce qui nous entourait dans notre vie quotidienne, les mathématiciens appelaient ça les probabilités, d'autres appelés ça la chance ou bien le Destin. Si il y avait bien une force nous poussant vers notre avenir, elle avait décidé de pourrir la vie de Delia mais dans quel but ? Telle était la question. « En plus si je reste avec toi tu ne pourras pas trop avoir de vie privée tu te rends compte… ? » furent les mots qui sortirent de sa bouche dans un sourire taquin, elle cherchait à embêter son frère comme d'habitude pour adoucir l'atmosphère puis elle se mit à rire avant de voir la serveuse arrivée pour prendre l'argent du café avant de leur faire un large sourire et de déguerpir sans pourboire. « Et… si je viens avec toi… j'aurai le droit à une vie privée ? Je veux dire ne pas t'avoir chaque seconde en train de me surveiller ? » prononça-t-elle avec de nombreux sous entendus pour prouver à son frère qu'elle était toujours la même et que cette souffrance qu'elle avait reçu de plein fouet ne l'avait point changé.

Elle écouta avec attention ses paroles tout en se tortillant une mèche de cheveux avec un air mi-intéressé pour l'embêter, il avait vraiment changé à ses yeux et c'était vraiment quelque chose de formidable. Il avait réellement envie de l'aider… et c'était bien la première fois que quelqu'un souhaitait prendre soin d'elle, surtout venant de la part d'une personne comme Anteo c'était quelque chose de presque incroyable ! Quand on pensait qu'il y a quelques temps il était encore en train de boire des verres de diverses boissons sur le comptoir des bars. « Oui oui papa notre deal me va ! Enfin… » elle se mordilla la lèvre inférieure avant de lui lancer de nouveau un regard taquin avant de rigoler avec légèreté. Il était vrai qu'il ne l'avait pas vraiment vu devenir une adulte alors il ne savait pas quelle genre de fille elle était… elle pourrait bien entendu jouer là dessus ! Oh oui comme au bon vieux temps embêter son frère qu'elle avait déjà sacrément embêter lors de son adolescence avec les petites amies qu'il avait eu par exemple en faisant les cent coups pour éviter qu'il ne l'abandonne ou ne la laisse à l'écart en appelant sa mère par exemple. Mademoiselle Federico s'était révélée être une sacrée peste dans sa jeunesse avant de grandir sous les coups des nouvelles qui lui étaient tombés dessus en un temps record. « … c'est vrai que j'aime beaucoup les hommes tu sais… hmm… leur peau contre la mienne, leur bouche cherchant le contact avec la mienne ! Je crois je suis devenue accro à ça. Enfin je pense que tu peux comprendre monsieur le beau gosse de Pescara. » rajouta-t-elle en rigolant pour lui prouver que c'était bien une blague et qu'elle n'était vraiment pas apte à se transformer en une espèce de femme à homme ou plus communément appelée Trainée dans sa tête. Certains diront que la libération de la femme passe en partie par le sexe, Delia restait persuadée que du sexe sans sentiments ne menait à rien et était un signe de faiblesse d'où le fait qu'elle n'ai encore rien fait avec quiconque, chose qu'elle se garderait bien de raconter à son frère.

Anteo joua le jeu en souriant puis il continua sur sa lancée en parlant de son ex petite amie ou selon ses dires sa petite amie actuelle dorénavant. Najyla avait donc décidé de revenir vers lui ? C'était une bonne chose dans son esprit, ils étaient clairement fait l'un pour l'autre ou tout du moins c'était la petite amie de son frère qu'elle haïssait le moins et qu'elle adorait également. Son caractère était en soit très intéressant et elle avait tout de suite compris pourquoi son frère avait flashé sur elle déjà que son corps était une œuvre d'art avec un caractère pareil il n'avait pas du résister bien longtemps. « Oh ! C'est une bonne nouvelle ça ! Tu vas être moins grognon alors et nos soirées ensembles seront plus amusantes en fin de compte. » pouffa-t-elle sans retenue, elle était sincèrement heureuse pour lui et le bonheur de son frère la ramena soudain à la réalité des faits... pendant toutes ses longues années, elle n'avait jamais fait attention à ses envies... ou tout du moins elle n'avait pas profité de la vie comme elle aurait du le faire. Effectivement, contre toute attente elle n'avait jamais eu de petit copain ou bien même de flirt au lycée du fait de son isolement progressif quand elle s'occupait de son frère, qui aurait eu envie de profiter du sexe opposé tout en sachant que son frère risquait de se pendre à tout moment ? Personne.
Le seul endroit en outre où elle avait pu voir les vices de la chair fut dans le cabaret où elle travaillait quand sa mère était encore vivante et son frère loin de la petite ville, à la plus grande joie de son frère sans doute si il l'avait su bien entendu elle avait arrêté ce job qui ne lui avait causé que des ennuis. C'est ainsi que la petite Delia se retrouvait en quelques sortes à fleur de peau face au flux de sentiments l'envahissant puisqu'elle se disait depuis un certain temps qu'elle ne trouverait personne ou qu'une sorte de mauvaise œil la poursuivait. Son regard taquin devint plus tendre et elle se mit à sourire timidement « En tout cas merci encore une fois d'être revenu... je vais me sentir d'un coup moins seule et moins livrée à moi-même. »