Anteo-Orio Paschi

Alors alors mon petit Jeannot faut que tu te présentes un peu plus, on veut avoir tous les détails. Même si je sais déjà que tu t'appelles Anteo-Orio Paschi, d'ailleurs je trouve que tu as vraiment la classe ! Mais par contre je ne sais rien de plus alors maintenant il faut que tu nous dises tout. Où as-tu vu le jour la première fois ? J'ai vu le jour à Pescara, d'ailleurs c'était le 26 janvier 1985 et si tu calcules bien cela me fait vingt-sept ans. Mais tu as un métier, quelqu'un dans ta vie ? C'est évident que non, d'ailleurs cette situation n'est pas à mon goût puisque je pense toujours à elle.. Puis vu que j'ai besoin d'argent je suis gérant d'un hôtel au bord de plage. Mais ce n'est pas tout mon lapin, tu choisis d'être dans quel groupe ? Je pense que les tongs sera vraiment parfait pour moi !

C'est un insomniaque depuis qu'il a perdu son meilleur ami, même si le fait qu'il se soit soigné de sa dépendance à quelque peu amélioré son temps de sommeil ● Il est accroc à la vitesse et aux gros bolides, très jeune, il a commencé à économiser pour s'en acheter un, pour finalement utiliser cet argent pour monter sa propre boîte, et ne le regrette pas, surtout après l'accident de voiture de son meilleur ami. Il essaie de se maitriser au volant mais finit souvent en excès quand il pense à son meilleur ami se mettant en danger ● Il a horreur des fraises, c'est vraiment un fruit qu'il ne peut pas voir en peinture, par contre, c'est un fanatique des framboises, cherchez l'erreur ● Depuis que l'alcool a totalement disparu de sa vie, il est devenu accroc au café, c'était ça ou la clope.

On sait tous qu'il y a quelqu'un derrière l'écran, ce n'est plus la peine de te cache, je sais que tu es Margaux, tu as vu je suis trop forte hein ? Je devine tout ! Puis je sais aussi que tu as dix-sept ans. Je sais même quand il faudra te souhaiter ton anniversaire ! Je t'ai aperçu dans une conversation avec Brenda, même que j'ai entendu dire que tu disais qu'il est sensationnel, plein de surprises, prometteur et que c'est notre bébé.. Et oui tu n'as aucun secret pour moi, je sais même quand tu viendras sur le forum, quelque chose comme presque tous les jours. A la seconde, j'ai aussi appris que tu adorais Joseph Morgan. Moi je dis que c'est un très bon choix !

Je ne me suis jamais plains de mon enfance, il n'y avait pas de quoi, j'étais bien entouré, j'avais une famille complète et soudée, je n'avais pas besoin de me plaindre. Alors oui, j'étais considéré comme un bon fils, en même temps, je n'avais pas tellement le choix. Mon père était un homme très autoritaire, il fallait filer droit avec lui, marcher sur le droit chemin et faire aucun écart. Chaque écart était marqué au fer rouge dans mon esprit, alors j'ai appris à faire attention. Je ne m'en plains pas, certes, un père un peu plus présent, un peu plus bienveillant, ça ne m'aurait pas fait de mal, mais je sais que sans ça, je ne serais pas ce que je suis. J'ai fait la fierté de ma famille pendant un bon moment, avec de très bons résultats scolaires. Ma mère n'a pas supporté mon père très longtemps, et lorsque j'ai eu 8 ans, ils se sont séparés. Je l'ai bien pris, de toute manière, la situation à la maison était infernale. Je passais alors une semaine cher mon père et une chez ma mère. Une fois l'école militaire, l'autre fois le camp de vacance. Quand j'ai eu dans les neuf ans, ma mère est tombée enceinte de son nouveau mari qu'elle a trouvé quelques mois après la séparation, un type bien à première vue, d'après mes souvenirs d'enfant, je l'appréciait ce type. Cette petite se fit appeler Delia, et c'était le petit trésor de la famille. Oui, je me suis senti légèrement exclu du côté de ma mère, mais j'ai fais avec, de toute façon, il me restait mon père, qui lui, ne m'abandonnait pas. J'ai donc continué mes études, le passage de l'adolescence c'est bien passé, je n'étais pas difficile, je faisais mes coups en douce aussi. Faisant le mur, m'amusant aux soirées, fumant quelques pètes, et c'est comme ça que j'ai découvert la douceur de l'alcool ... J'ai fini par réussir mes études après avoir sauté une classe, gagnant de l'avance. Je savais déjà ce que je voulais, poussé en même temps par les idéologies de mon père. Je voulais un hôtel, mon hôtel, et le gérer.

Puis je l'ai rencontré, alors que j'avais rendez-vous pour concrétiser mon affaire enfin complète. Elle s'appelait Najyla, et elle a littéralement changé ma vie, même si au début, ce n'était pas tellement ça. C'est vrai que lors de notre rencontre, je n'avais pas été des plus agréable, puis on s'est revu, tout allait bien dans ma vie. J'avais un boulot en or, mon hôtel fonctionnait du tonnerre et allait de mieux en mieux sachant qu'un complexe d'attraction allait ouvrir. J'avais une femme dans ma vie, mais pas juste une femme, j'avais la femme de ma vie, une perle. Mais il arriva un évènement tragique. Mon meilleur ami s'appelait Telo, s'appelait parce qu'il est mort dans un accident de voiture. Un camion en contre sens, les deux véhicules se sont percutés et Telo, côté passager, est mort dans le transport jusqu'à l'hôpital. Telo, c'était comme un frère, on se connaissait depuis l'école maternel, c'était tout pour moi. C'est comme ça que j'ai sombré dans l'alcool, d'abord deux trois verres tous les soirs, puis je suis devenu dépendant, plus que colérique, impulsif, devenant dangereux pour mon entourage. Je m'en suis rendu compte le soir où j'ai failli faire l'impardonnable. Une violente dispute de plus avec Najyla alors qu'elle rentrait tard une fois de plus, m'évitant. Levant la main, cette dernière faillit atteindre ma cible, celle que j'aimais. J'ai eu une once de conscience, et c'est comme ça que j'ai décidé de tout arrêter. J'ai fais mes valises, j'ai laissé un mot pour Najyla, trois mots, sept lettre, et je suis parti. Je suis allé par instinct à Rome, après l'accident de Telo, j'avais coupé tous les ponts avec ma famille, mais ma soeur a réussi à reprendre contact, et m'a aidé, elle était jeune, assez innocente, et malgré que tout, j'ai tenté de la garder non loin de moi, ce fut la personne avec qui je garda le contact sur Pescara. Malgré ma désintoxication, j'ai continué à gérer mon affaire, mon bébé, pour qu'il ne sombre pas comme moi. Puis il y a eu le moment psychologue, il fallait que je fasse mon deuil, que j'arrête d'en vouloir à la terre entière. Et j'ai réussi, il m'a fallu trois ans, mais j'ai réussi. Je suis donc revenu à Pescara, malgré ma nouvelle vie créée à Rome, j'avais besoin d'elle, de Najyla, j'avais changé pour elle, pour la retrouver, pour me faire pardonner et pour la protéger. Reste à voir ce que l'avenir me réserve, en attendant, mon hôtel est une affaire qui marche, c'est déjà ça.