amusons nous tous les deux... si c'est possible !
with Anteo-Orio PaschiIl venait d'accepter ma proposition, j'en étais très heureuse, j'avais en plus très envie de courir, je m'étais rendue jusqu'à ma voiture pour prendre mes affaires de sport afin de me changer. J'attachais ensuite mes cheveux, ce qui était beaucoup plus simple si je désirais courir, je m'étais ensuite rendue sur la plage, regardant l'horizon et une petite fille jouer au cerf-volant, je ne pouvais m'empêcher de sourire, elle avait l'air de s'amuser, l'enfance est une si belle période, ou il n'y a aucun problème, que l'on n'a pas à se soucier de ce qui peut arriver le lendemain, mais j'arrêtais de rêver, car je sentais mon téléphone portable vibrer, je le sortais donc de la poche de mon jogging, constatant que c'était mon frère qui venait de m'envoyer le photo d'un oiseau, comme à son habitude il aimait m'embêter avec ma passion, je rigolais alors toute seule, lui répondant qu'il était vraiment un gros crétin. J'attendais donc Anteo. Mais j'avais une impression étrange, pas sur Anteo, mais par rapport à moi, je commençais à avoir très chaud alors que je n'avais pas couru pour le moment et il était le matin, il faisait un petit vent frais, mais j'avais aussi très soif et malgré que je venais de m'enfiler la moitié d'une bouteille d'eau avant de me préparer, cela n'avait rien changer, ses symptômes me rappelaient étrangement ceux que j'avais eu il y a un mois environ, c'était en revenant d'une séance de shopping, je m'étais vraiment sentie très mal, j'avais eu la tête qui tournait en plus de tout cela et ce jour-là j'avais presque fait un malaise, j'avais eu de forte douleur au coeur. Bref j'espérais que ce n'était pas cela.

Najyla & Anteo

Se changeant rapidement, Anteo se vêtit d'un bermuda et d'un t-shirt tout simple. Une tenue de sport non excentrique, tout à fait normale. Il s'empara d'une bouteille dont il avala une bonne quantité avant d'en prendre une nouvelle pour l'emmener, il était du genre à boire beaucoup ... D'eau. Il descendit alors dans le hall, lançant un regard à quelqeus employés, signe de bonne journée, avant de sortir de l'hôtel et s'engouffrer dehors. Le soleil se levait, il commençait à arriver, petit à petit. Il s'en alla vers la plage qui était à deux minutes à pieds, et encore ! Il vit Najyla déjà là, en train de regarder une petite fille jouer au cerf-volant. Il resta lui aussi concentré sur l'innocence de la petite fille. Avoir des enfants. C'était quelque chose à laquelle il n'avait jamais vraiment pensé, il faut dire, après tout ce qui venait de se passer dans sa vie, il n'avait pas eu le temps de vraiment penser à ce genre de chose, mais maintenant, il avait tout de même 27 ans. La vie passait vite. « L'innocence et ses bons côtés. » Murmura-t-il à l'oreille de Najy' arrivant doucement par surprise. Il sourit devant sa belle, celle qu'il avait retrouvé, celle qui lui redonnait le sourire. Il la regarda, sentant un petit quelque chose. « Mais dis-moi, ça va ? J'ai cru que ... Bref. Prête à courir ? » La plage commençait déjà à se remplir de pas mal de monde, normale, beaucoup aimaient la plage ici, prendre le soleil, qui savait se faire présent quand il le fallait ! Et puis fallait dire que c'était agréable, même si parfois, on n'a pas vraiment le temps de se détendre. Anteo n'avait pas encore eu le temps, il n'avait même pas encore revu sa soeur, et pourtant, il en avait très envie ! Surtout après tout ce qu'elle avait fait. Demain, il allait la voir demain !

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with Anteo-Orio PaschiJ'avouais avoir de plus en plus chaud, je peinais un peu plus à respirer, mais comme à mon habitude je me disais que ça allait se passer, que ce n'était quelques minutes désagréable à supporter. Je fixais la petite fille, tentant de penser à autre chose. « L'innocence et ses bons côtés. » Il venait de murmurer à mon oreille, ce qui m'avait fait un peu sursauter étant complètement dans mes pensées. Je souriais, il n'avait pas tord, dans dix ans cette petite-fille goûtera aux problèmes et elle devra vivre avec. « Mais dis-moi, ça va ? J'ai cru que ... Bref. Prête à courir ? » J'avais envie de dire que non ça n'allait pas vraiment me sentant assez bizarre, mais je préférais faire paraître que j'allais bien. « Ça va... très bien même ! » Je souriais, je savais ainsi que cela allait passer, du moins je l'espérais, j'avais toujours su très bien mentir quand j'allais mal et ceux depuis la disparition de mes parents. Je savais dire oui, alors que c'était le contraire. « Je suis prête à courir et à te montrer que je suis la plus douée. » Je déposais un baiser sur ses lèvres et sans le prévenir je me mettais donc à commencer à courir regardant rapidement s'il me suivait, je descendais sur un petit chemin qui longeait le long de la plage et je lui criais. « Tu devrais aller plus vite ! » Même si je ralentissais un peu, habituellement j'arrivais à courir un peu plus vite, mais là je commençais vraiment à déjà fatiguer, j'avais de plus en plus chaud, de plus en plus soif et je commençais à ressentir des petites douleurs, mais je préférais continuer que de m'arrêter, je suis tellement têtue et à vrai dire je voulais me prouver que ce n'était rien, que des douleurs sans conséquence.

Anteo demanda alors si Najyla allait bien, il lui sembla, pendant un court instant, que quelque chose n'allait pas, que quelque chose c'était passé entre tout à l'heure, dans son bureau, et là, tout de suite, sur cette plage. Son visage avait légèrement changé, mais quand il lui demanda, elle sourit immédiatement. « Ça va... très bien même ! » « Tant mieux alors. » Oui, ça le rassurait vraiment, car, pendant un instant il avait vraiment cru que ... Non, peut-être que ce n'était qu'une hallucination, c'était possible, lui qui avait tellement peur pour ses proches maintenant, il pouvait s'attendre à beaucoup non ? « Je suis prête à courir et à te montrer que je suis la plus douée. » Elle vint vers lui, lui déposant un léger baiser, trop court à son goût, avant de se mettre à courir en direction d'un petit chemin qui longeait la plage. Il se réveilla alors et se mit à courir après elle, au sens littéral du terme ! Il la regarda légèrement, distraitement. « Tu devrais aller plus vite ! » Il éclata de rire malgré lui, tenant fermement la bouteille d'eau dans une main, il accéléra pour rejoindre la belle qui avait de l'expérience quand même ! Elle avait un bon rythme, mais il réussit à la rejoindre. « Et toi tu ne devrais pas me dire ça ! » Ajouta-t-il, accélérant le pas pour la dépasser, avant de se retourner et la regarder arriver vers lui. « Aller, viens. » Dit-il, lui lançant un léger clin d'oeil. Ses jambes fonctionnaient au maximum, le vent fouettait docilement son visage, laissant la chaleur s'évaporer légèrement même si la chaleur était présente. L'Italie était un paix assez chaud, quand à Pescara, située dans le sud, était une ville qui possédait un soleil très présent, qui savait s'imposer ! Il décéléra légèrement, la laissant revenir vers lui.

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with Anteo-Orio Paschi« Tant mieux alors. » Il avait donc cru à mon mensonge, je n'étais pas très fière de lui mentir, surtout à lui, mais je ne voulais pas l'inquiéter. Je lui avais déposé un léger baiser sur ses lèvres avant de commencer à courir, prenant même de l'avance je lui avais crié d'aller plus vite. « Et toi tu ne devrais pas me dire ça ! » Je le regardais accélérer, d'ailleurs il réussit même à me dépasser. Je continuais donc de courir, afin de pouvoir le rattraper.  « Aller, viens. » Je remarquais son petit clin d'oeil qui me fit sourire, à vrai dire au lieu d'accélérer je commençais presque à ralentir, la douleur s'intensifiant de plus en plus, mais il ne fallait pas que je le montre, alors je donnais tout ce que je pouvais pour continuer d'avancer, bien que je n'arrivais presque plus à respirer, puis je remarquais qu'il allait moins vite, ainsi je pus atterrir plus facilement à ses côtés, continuant de courir, me répétant de ne surtout pas m'arrêter. Je tentais de penser à autre chose, mais impossible, j'avais de plus en plus mal, j'avais la tête qui commençait à tourner, je savais que si je continuais, je finirais par terre, cela m'étais déjà arrivée, une situation certes différent, mais j'avais fini au sol, je fermais les yeux un instant puis je m'arrêtais déposant ma main sur ma poitrine. Je sentais mon coeur battre tellement vite, mais j'avais toujours la tête qui tournait, je ne me sentais vraiment pas bien. « Merde ! » Malgré ma douleur, je me demandais déjà ce que j'allais dire à Anteo, je n'en pouvais plus. J'appuyais ma main de plus en plus sur le haut de ma poitrine, pensant que cela allait changer quelque chose, mais non rien du tout.

Anteo accéléra en dépassant Najyla, puis la taquina pour la faire venir vers lui, mais il crut voir qu'elle n'y arrivait pas. Alors, inconsciemment, ou peut-être pas, il décéléra, jusqu'à ce qu'elle arrive presque à sa hauteur, il regarda un moment devant lui, voyant que le chemin montait légèrement, ce qui n'était pas des plus appréciable, c'est vrai. Alors, il retourna la tête pour voir où en était Najyla et vit qu'il se passait quelque chose, il n'était pas stupide, il n'était pas dupe, il sentit un problème, une intuition qui lui venait d'il ne sait où. Il s'arrêta en même temps, alors qu'elle se pliait presque en deux, portant ses mains contre sa poitrine. Sans même réfléchir, il fonça vers elle. « Merde ! » L'entendit-il, ce qui ne le rassura pas vraiment. Il aurait pu penser à une blague, histoire de l'entuber, mais non, il sentait que ce n'était pas une simple plaisanterie, et pourtant, il aurait préféré ! Commençant vraiment à s'inquiéter, une fois à côté d'elle, il plaça une de ses mains dans le dos de la jeune femme et l'autre contre sa joue. « Najyla ?! Najyla, dis-moi ce qu'il se passe ? Qu'est-ce qu'il y a ? » Il avait besoin qu'elle parle, qu'elle lui parle, qu'elle lui explique ce qu'il se passait car il ne pouvait pas trouver tout seul même en y mettant toute la volonté qu'il possédait. En fait, peut-être qu'il pouvait trouver, mais il avait peur, peur de découvrir quelque chose qui pourrait être grave. Ca ne ressemblait vraiment pas à un simple point de côté. « Dis-moi où tu as mal. » Reprit-il alors, un peu plus calmement, histoire de la décompresser, lui mettre la pression ne servirait pas à grand chose, et pourrait même faire empirer les choses, alors il contrôla son stresse pour ne pas le déverser sur elle. La voir dans cette position, les mains contre sa poitrine, contre son .... Coeur, lui donner des frissons très désagréables, il se sentait alors complètement impuissant, ce qu'il n'appréciait guère. « J't'emmène aux urgences. » Conclut-il alors, laissant comprendre qu'il n'y avait pas d'autres alternatives. Elle était une grande sportive, il n'y avait pas de raison qu'elle soit aussi vite essoufflée, c'était forcément quelque chose de ... Plus grave.

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with Anteo-Orio PaschiVoilà ça avait fini par arriver, ça n'avait pas pu être à un autre moment, un moment où Anteo n'aurait pas été là, non, il fallait que se soit le jour de nos retrouvailles, j'étais presque pliée en deux, tentant de reprendre mon souffle comme je le pouvais, je sentais encore et encore mon coeur battre rapidement, si seulement j'avais eu une solution pour le faire battre moins vite, je l'aurais immédiatement utilisé. Il s'était arrêté, s'empressant aussitôt de venir vers moi, je sentais sa main contre mon dos, il plaça son autre main sur ma joue, je le voyais qu'il s'inquiétait et ça c'est ce que j'avais voulu éviter en lui mentant il y a quelques minutes avant de commencer à courir. « Najyla ?! Najyla, dis-moi ce qu'il se passe ? Qu'est-ce qu'il y a ? » J'avais tellement mal que des larmes apparurent à mes yeux, je m'asseyais au sol, fermant les yeux à nouveau. Je ne parvenais pas à lui répondre, je savais que si je parlais j'allais sentir la douleur encore plus, les fois où la douleur apparaissait légèrement je respirais calmement, je ne parlais pas, je ne pensais à rien et c'est en me calmant ainsi que j'arrivais à faire disparaître la douleur, alors je tentais de faire pareil en ce moment même. « Dis-moi où tu as mal. » J'arrivais à mieux respirer, je me calmais, je calmais aussi ma douleur. « Au coeur. » Voilà la simple chose que j'avais réussi à lui dire. Je savais que j'allais m'en sortir, comme toujours. Il m'en fallait beaucoup plus... « J't'emmène aux urgences. » Je bougeais la tête pour lui dire non, je n'avais absolument pas envie d'aller aux urgences, je savais qu'ils me feraient des prises de sang, des tests en tout genre, qu'ils auraient un diagnostic à tout ça et il y aurait des conséquences, ça j'en étais certaine, je ne voulais pas savoir ce que je savais, préférence vivre dans le danger. « Non je ne veux pas ! » J'avais vu sa bouteille d'eau, je la prenais, l'ouvrant, commençant à boire des petites gorgées. « Ça va aller ! » Je commençais à me sentir mieux, voilà ce que cela me faisait à chaque fois, durant quelques minutes je souffrais me voyant presque mourir et ensuite cela passait comme s'il n'y avait rien eu.

« Au coeur. » Lui répondit-elle, le souffle à moitié coupé alors qu'il voyait bien qu'elle luttait pour reprendre une semblant de rythme normal. Quand elle lui dit ceci, il ne put s'empêcher de grimacer et d'immédiatement prendre les devants en lui disant qu'il l'emmenait à l'hôpital. Cette douleur n'avait rien de normale, et ce n'était vraiment pas rassurant pour Anteo, qui commençait vraiment à s'inquiéter de trop. « Non je ne veux pas ! » S'empressa-t-elle de répondre, comme si ... Comme si elle préférait ressentir une atroce douleur que faire face aux blouses blanches de l'hôpital, ce qui n'était guère intelligent, pour sa part, il préférait qu'elle aille faire des examens, surtout quand il l'a voyait dans ce état, se savoir impuissant était légèrement ... Bref. Elle s'empara de la bouteille d'eau qu'Anteo transportait pour prendre quelques gorgées. « Ça va aller ! » Tenta-t-elle de le rassurer, mais c'était trop tard, il avait tout enregistré maintenant. Il ferma donc les yeux, avant de caresser docilement la joue de Najyla. « C'est pas normal Najyla, je suis pas dupe ... » Il voulait comprendre pourquoi elle ne voulait pas aller aux urgences, histoire d'être sur qu'il n'y a pas quelque chose de grave. « Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas aller à l'hôpital ... Ca serait beaucoup plus rassurant, si ça se trouve, tu as juste besoin de quelques petits trucs. Je sais pas ... Explique-moi. » Oui, besoin d'explications, de tout ce qui pourrait lui montrer qu'elle avait raison de rester sur cette plage et souffrir en silence, même si elle semblait aller un peu mieux qu'il y a quelques petites secondes. En tous les cas, il n'était pas prêt à oublier cet épisode, et il comptait tout faire pour l'aider, la préserver et la protéger. Il était comme ça, et là dessus, le faire changer était complètement impossible.

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with Anteo-Orio PaschiJe lui devais des explications, mais je n'avais pas envie de lui expliquer, il allait s'inquiéter davantage si je lui disais que cela m'étais déjà arrivée et si je lui disais que c'est la première fois, se serait lui mentir et peut-être qu'il ne me croirait pas. Je tentais de le convaincre que j'allais bien, que ce n'était rien du tout. « C'est pas normal Najyla, je suis pas dupe ... » Il avait voulu m'emmener aux urgences, je m'étais empressée de lui dire de ne pas faire ça, je préférais rester ici avec cette douleur que d'aller là-bas. Il y a beaucoup de personnes qui courent chez le médecin, à l'hôpital dès qu'ils ne se sentent pas bien, mais moi je suis plutôt du genre à rester dans mon coin. « Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas aller à l'hôpital ... Ca serait beaucoup plus rassurant, si ça se trouve, tu as juste besoin de quelques petits trucs. Je sais pas ... Explique-moi. » Je restais assise, continuant de boire. Quelques petits trucs ? J'en doutais fortement, je m'imaginais déjà avoir une opération ou un traitement à vie, je ne veux absolument pas vivre en devant chaque matin en me levant ou alors en déjeunant, avaler une tonne de comprimés pour aller mieux. J'arrivais à mieux respirer, je me sentais mieux. Je pouvais enfin lui donner des explications. « Je ne veux pas changer ma vie... Si je vais à l'hôpital, ils vont me trouver quelque chose j'en suis certaine et après... Ils vont certainement me donner l'un des nombreux traitements qu'ils disent être formidable, mais comme tous les traitements il y aura des conséquences, je devrais changer de rythme de vie et ça je ne le veux pas. » En clair, je préférais vivre avec le risque de mourir que de me soigner. A vrai dire, je voulais aussi éviter de parler de ça avec lui, parce que je n'avais pas envie qu'il se mette en tête que j'allais mourir et ne plus jamais revenir comme son meilleur ami. « Ce n'est pas la première fois que cela me fait cela et je suis toujours vivante alors... alors ce n'est rien ! »

Toujours assise en plein milieu du chemin, Anteo, vint la rejoindre, s'asseyant en face d'elle tout en posant une de ses mains contre la jambe de cette dernier d'un geste qui se voulait rassurant, qui voulait lui montrer qu'il était là maintenant et qu'il n'allait pas partir. « Je ne veux pas changer ma vie... Si je vais à l'hôpital, ils vont me trouver quelque chose j'en suis certaine et après... Ils vont certainement me donner l'un des nombreux traitements qu'ils disent être formidable, mais comme tous les traitements il y aura des conséquences, je devrais changer de rythme de vie et ça je ne le veux pas. » Il assimila les paroles de la jeune femme. Elle ne voulait pas changer sa vie. Il comprenait, il avait mit du temps à se convaincre pour se soigner, mais au final, il était bien mieux maintenant. Comment lui faire comprendre qu'elle ferait mieux de faire des examens pour son bien. Il ne voulait pas la perdre. Car oui, il venait de se mettre dans la tête qu'il pouvait la perdre à n'importe quel moment, surtout si elle continuait à provoquer cette douleur en dépassant ses limites. Il n'était pas d'accord avec elle et vraiment pas convaincu ... « Ce n'est pas la première fois que cela me fait cela et je suis toujours vivante alors... alors ce n'est rien ! » Aïe. Savoir que ce n'était pas la première fois ne le rassurait pas tant que ça, mais en même temps, qu'elle lui dise prouvait qu'elle avait confiance en lui, ce qui dans un sens, était réconfortant. « Je comprends que tu ne veuilles pas changer de rythme de vie ... » Commença-t-il, tout en captivant son regard d'un geste simple. « Mais tu ne peux en aucun cas vivre comme ça. Tu dois le comprendre, tu ne peux pas continuer à dépasser tes limites si c'est pour finir dans cet état. Je ne peux pas ne pas m'inquiéter ou approuver tes paroles, tout simplement parce que je tiens énormément à toi. » Continua-t-il, sans perdre son regard. « Alors ... Peut-être que ... Là, maintenant, on ne t'emmène pas à l'hôpital, mais si ça recommence, il faut absolument que tu ailles voir un professionnel. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose Najy' ... » Conclut-il. S'il venait à la perdre, elle, se serait un désespoir sans nom, alors il allait tout faire pour la convaincre de consulter, c'était le seul moyen de trouver une solution.

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with Anteo-Orio PaschiIl s'essaya en face de moi, posant sa main sur ma jambe, je lui avais donc expliqué bien que je lui avais épargné des détails pour ne pas l'inquiéter davantage. « Je comprends que tu ne veuilles pas changer de rythme de vie ... » J'étais assez heureusement qu'il ne comprenne, bien que je savais certainement qu'il n'allait pas en rester là. « Mais tu ne peux en aucun cas vivre comme ça. Tu dois le comprendre, tu ne peux pas continuer à dépasser tes limites si c'est pour finir dans cet état. Je ne peux pas ne pas m'inquiéter ou approuver tes paroles, tout simplement parce que je tiens énormément à toi. » Je m'étais attendue à ce qu'il me réponde ça, en effet je jouais avec le feu en dépassant sans cesse mes limite,s je le faisais très souvent, mais je ne pouvais pas m'en empêcher... Puis je le laissais continuer à parler, ne voulant pas l'interrompre. « Alors ... Peut-être que ... Là, maintenant, on ne t'emmène pas à l'hôpital, mais si ça recommence, il faut absolument que tu ailles voir un professionnel. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose Najy' ... » J'étais assez heureuse de l'entendre dire qu'on n'allait pas à l'hôpital, bien qu'il m'avertissait que si cela venait à recommencer il fallait que je consulte un professionnel, même si j'étais contre, je savais que si je n'acceptais pas, il allait s'inquiéter de plus en plus, j'eus un léger soupire et je me contentais de me mettre sur les genoux afin de pouvoir le prendre dans mes bras. « Je t'aime tellement ! Et si pour te rassurer, il faut que j'aille à l'hôpital alors j'irais... mais seulement si ça recommence d'accord ? » Puis je me mettais de nouveau face à lui restant sur mes genoux, passant délicatement ma main contre sa joue, je l'embrassais ensuite le faisant durer le plus longtemps possible avant de le rompre. « Il va m'en falloir plus pour m'achever ! Et pour l'instant je veux juste être avec toi et ne pas laisser ce petit problème me gâcher le temps que je peux passer avec toi. » Trois ans que je ne l'avais pas vu, alors non je ne voulais absolument pas aller à l'hôpital, passer mon temps là-bas, pendant que je pouvais être avec lui, dehors. « Tu m'as tellement manqué et je m'excuse d'avoir été la pire des garces en couchant avec ses autres hommes pendant ton absence, mais plus rien n'avait de sens sans toi... »

Elle lui sourit alors, se mettant sur les genoux pour s'approcher de lui. Il ne bougea donc pas, la laissant faire et profitant du contact. Elle le prit dans ses bras, et il l'enferma alors dans les siens. « Je t'aime tellement ! Et si pour te rassurer, il faut que j'aille à l'hôpital alors j'irais... mais seulement si ça recommence d'accord ? » Son sourire s'élargit devant les paroles de la jeune femme, surtout le début, que voulez-vous, ça faisait toujours du bien d'entendre ce genre de choses, et il n'allait pas faire comme si c'était banal, pour lui, ça représentait énormément, puisqu'il ressentait exactement la même chose. « Seulement si ça recommence, et tu n'auras pas le choix, et tu n'as pas intérêt à faire semblant que tout va bien si ça se reproduit. » Oui, il préférait prévenir que s'il le fallait il allait l'attacher pour l'emmener à l'hôpital, pas question qu'il lui arrive quelque chose et qu'il n'ait rien fait pour l'aider. Il se sentirait bien trop coupable et ne préférait pas penser au pire dans cette situation. Elle vint alors l'embrasser comme pour approuver ses paroles, du moins, il le prit comme ça. Le baiser dura un petit moment, avant qu'ils ne doivent reprendre leur respiration. « Il va m'en falloir plus pour m'achever ! Et pour l'instant je veux juste être avec toi et ne pas laisser ce petit problème me gâcher le temps que je peux passer avec toi. » Il hocha doucement la tête, même s'il préférait passer des heures à l'attendre aux urgences, plutôt que de la voir en train de souffrir comme tout à l'heure. « Tu m'as tellement manqué et je m'excuse d'avoir été la pire des garces en couchant avec ses autres hommes pendant ton absence, mais plus rien n'avait de sens sans toi... » Il lui caressa doucement le visage, avant d'approcher le sien, la fixant dans les yeux. Ca lui faisait mal de savoir que beaucoup d'homme l'avait toucher en son absence, avaient profiter d'elle. Mais il essaya de ne pas le montrer. Pas jaloux, mais dès qu'on s'approche de trop, complètement hystérique ... « Je t'aime Najyla. » Lui murmura-t-il, avant de l'embrasser tendrement et s'emparer de sa taille pour la porter telle une princesse en se mettant debout. « Je pense que tu as mérité une bonne glace italienne, qu'en penses-tu ? » Dorénavant il allait prendre soin de Najyla.

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with Anteo-Orio PaschiJe venais de lui dire que s'il le fallait, j'allais aller à l'hôpital, si au moins cela se reproduit, ainsi j'allais prier s'il le fallait pour ne pas que cela arrive. « Seulement si ça recommence, et tu n'auras pas le choix, et tu n'as pas intérêt à faire semblant que tout va bien si ça se reproduit. » Je hochais la tête pour lui dire oui, même si faire semblant que j'allais bien été devenue presque une habitude. « Mais s'ils me trouvent quelque chose, je ne te promets pas que j'accepterais un traitement si je dois en avoir un. » Je continuais à être têtue, lorsque ma mère était encore là, elle me l'avait souvent reproché d'être trop têtue, cela avait parfois souvent créé de nombreuses disputes... Bref, je ne voulais absolument pas gâcher le moment que je pouvais passer avec Anteo. J'aimais tellement Anteo, je considérais son retour presque comme un miracle, j'avais toujours imaginé ne jamais le revoir, l'avoir perdu à jamais, je l'avais longtemps imaginé s'être marié, avoir eu un enfant, vivant dans une énorme maison, avec une piscine et même un jacuzzi. « Je t'aime Najyla. » L'entendre dire ses mots me faisait sourire, ça m'avait manqué aussi et bien que cela peut paraître étrange pour certaines personnes, je m'étais très souvent installée au bord de la plage dès que j'étais vraiment triste et dans ces instants je fermais les yeux, c'était très souvent le soir et je repensais à chaque fois aux bons moments avec lui, je l'avais souvent imaginé en face de moi en train de me dire qu'il m'aimait. Il m'embrassa, je savourais ce baiser, puis il me prenait par la taille afin de me porter comme une princesse, ce qui m'arracha un petit rire « Je pense que tu as mérité une bonne glace italienne, qu'en penses-tu ? » Il n'avait pas tord, une bonne glace cela ne pouvait qu'être parfait. « Tu sais si tu commences à t'occuper autant de moi, je vais y prendre goût et devenir capricieuse. Mais en tout cas je ne vais pas m'en plaindre et je veux bien une énorme glace italienne toute au chocolat. » Je lui souriais. « Mais je te préviens si tu me payes la glace, je vais devoir t'inviter au restaurant et tu seras obligé d'accepter, sinon je vais venir te tirer par les oreilles pour que tu me suives. » Bien que j'étais totalement incapable de venir le tirer par les oreilles.

« Mais s'ils me trouvent quelque chose, je ne te promets pas que j'accepterais un traitement si je dois en avoir un. » Il ne répondit pas, même s'il n'en pensait pas moins. Disons qu'il la connaissait maintenant et savait qu'elle était du genre très têtue, même si sur ce point, il espérait très nettement qu'elle finisse par lâcher ... L'espoir ait vivre non ? Finalement, il l'a prit dans ses bras, la portant telle une princesse dans les contes de fées, ou encore comme une mariée qui doit franchir le seuil de chez elle, avant de lui proposer une bonne glace. Après l'effort le réconfort, et il se trouve qu'un peu de sucres ne ferait pas de mal à son avis. « Tu sais si tu commences à t'occuper autant de moi, je vais y prendre goût et devenir capricieuse. Mais en tout cas je ne vais pas m'en plaindre et je veux bien une énorme glace italienne toute au chocolat. » Elle lui fit un sourire très envoutant avant d'enchainer. « Mais je te préviens si tu me payes la glace, je vais devoir t'inviter au restaurant et tu seras obligé d'accepter, sinon je vais venir te tirer par les oreilles pour que tu me suives. » Il haussa doucement les épaules sans la quitter des yeux. « Prends-y goût, tu le mérites bien à mon avis non ? » La questionna-t-il à moitié. « Et pour ce qui est du restaurant, faut voir faut voir ... Je ne trouve pas que ce soit très équitable ... Non ? » Bon, d'accord, ce n'était pas équitable une glace contre un restaurant. Il rit légèrement, avant de la poser sur terre et s'emparer de sa main pour aller au bord de plage où il y aurait certainement des petits glaciers éparpillés un peu partout dans le but de faire de l'argent, ce qui devait bien fonctionner d'ailleurs. Anteo était loin d'avoir des problèmes d'argent, il avait bien réussi sa vie professionnel, du coup, il était prêt à tout acheter pour Najyla. Il était très généreux, et ça n'avait pas changé. Arrivé devant le marchand de glace, il demanda deux glaces, deux chocolats, lui non plus ne résistait pas au pouvoir du chocolat en fait ! Soudain, une question lui vint ... « Dis-moi ... Ton frère va bien ? J'imagine qu'il me déteste toujours autant. »

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with Anteo-Orio Paschi« Prends-y goût, tu le mérites bien à mon avis non ? » Je souriais, à vrai dire je ne savais pas si je le méritais vraiment, mais qu'il s'occupe autant de moi, ça n'allait pas me déranger justement il allait me faire plaisir. « Tu es un ange ! » Rétorquais-je donc aussitôt. Je lui avais donc dit que j'allais lui payer un restaurant s'il m'offrait une glace. « Et pour ce qui est du restaurant, faut voir faut voir ... Je ne trouve pas que ce soit très équitable ... Non ? » Oui ce n'était pas du tout équitable, je réfléchissais donc quelques secondes et avec un petit sourire sur le coin des lèvres je lui dis « Moi je sais comment cela peut devenir équitable... que tu me laisses dormir une nuit dans ton hôtel ! » Il faut dire que ce n'est pas tout le monde qui peut se payer une nuit à l'hôtel très facilement, bien que je gagnais bien ma vie, je m'accorderais jamais un tel excès. « Mais si tu ne veux pas je comprends, après tout je suis celle qui a bousillé un quart de tes petites cartes à l'accueil et qui a presque agressé l'hôtesse et une femme de ménage. » D'ailleurs en y repensant, l'hôtesse allait certainement me détester maintenant et me verrait aussi comme l'hystérique qui a voulu démolir l'hôtel. Il me déposa sur le sol, me prenant par la main, on se dirigeait vers le bord de la plage afin de trouver un glacier, une fois trouvé, il m'achetait donc ma glace et il s'en prenait une, je la prenais donc, l'embrassant un court instant pour le remercier, puis je me jetais sur ma glace pour la déguster. « Dis-moi ... Ton frère va bien ? J'imagine qu'il me déteste toujours autant. » Je faisais donc une légère grimace, arrêtant de manger ma glace. Mon frère... c'est une personne bien, surtout avec moi, mais il me surprotège trop, beaucoup trop, cela peut parfois être étouffant, mais je sais qu'il fait ça parce qu'il m'aime et justement concernant Anteo il veut me protéger et je savais très bien qu'il détestait Anteo de plus en plus. « Il va bien... Mais effectivement il te déteste toujours autant... voir plus qu'avant, il s'est même mis dans la tête que s'il venait à te croiser il te massacrerait... Alors maintenant que tu es vraiment ici, je vais vraiment devoir lui dire de ne jamais faire ça. » Je ne voulais absolument qu'Anteo se prenne un coup par mon frère, surtout que je savais que mon frère pouvait faire des dégâts lorsqu'il se mettait en colère et frappait quelqu'un. « Je te promets il ne te fera rien et s'il le fait... je serais obligée de le gifler, de l'engueuler et lui dire que c'est un crétin. » Même si je pensais que la meilleure solution était que j'aille engueuler mon frère et surtout bien lui faire comprendre de ne rien faire avant qu'il frappe Anteo. Non mais vous imaginez, si mon pauvre Anteo se retrouvait avec le nez en sang ?

« Tu es un ange ! » Anteo sourit distraitement. « Je sais je sais ! » Ne put-il s'empêcher d'ajouter devant les dires de Najyla. Il l'a taquinait, bien évidemment, il n'était pas narcissique à ce point là quand même. « Moi je sais comment cela peut devenir équitable... que tu me laisses dormir une nuit dans ton hôtel ! » Le jeune homme fit mine de réfléchir. Il trouvait que c'était une très bonne idée, de toute manière, dans sa tête, son hôtel était toujours ouvert pour Najyla, quoiqu'il arrive. « Mais si tu ne veux pas je comprends, après tout je suis celle qui a bousillé un quart de tes petites cartes à l'accueil et qui a presque agressé l'hôtesse et une femme de ménage. » Il éclata alors de rire en se rappelant les faits de ce matin et sa voix dans le téléphone, avec le ton légèrement élevé ! Oui, elle avait du faire peur à l'hôtesse, surtout que c'était une de garde parce que Ezrael était occupé aujourd'hui. « J'aime beaucoup ton compromis ! Et puis, tu auras même le droit de squatter ma chambre. » Dit-il, laissant quelques sous-entendus bercer l'air entre eux. Une fois les glaces achetées, Najy' prit la sienne, et Anteo fit de même. Les glaces de Pescara étaient particulièrement délicieuses, aucun doute là-dessus. Il enchaina sur un autre sujet, celui du frère de Najyla. « Il va bien... Mais effectivement il te déteste toujours autant... voir plus qu'avant, il s'est même mis dans la tête que s'il venait à te croiser il te massacrerait... Alors maintenant que tu es vraiment ici, je vais vraiment devoir lui dire de ne jamais faire ça. » Aïe, ce n'était pas une très très bonne nouvelle ... En même temps, à quoi pouvait-il s'attendre d'autre. C'était normal, vu ce qu'il avait fait. « Je te promets il ne te fera rien et s'il le fait... je serais obligée de le gifler, de l'engueuler et lui dire que c'est un crétin. » Mangeant sa glace, Anteo se demandait comment il réagirait si son frère le frappait ... Se laisser faire ? Il ne pense pas qu'il y arriverait en fait ... « Je vois ... Le contraire m'aurait étonné en même temps. Mais bon, on va y arriver. Il faut juste que je l'évite pendant que tu lui parle. » Il marqua une pause avant de reprendre. « Tu sais, s'il me donne des coups, j'aurai du mal à rester calme et juste encaisser tu sais ... Je préfère te le dire. »

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with Anteo-Orio PaschiJe rigolais à ce qu'il venait de me répondre concernant le fait que je lui avais dit qu'il était un ange. Puis nous parlions du fait que je voulais lui payer le restaurant pour le remercier de la glace, en effet ce n'était pas du tout équitable, alors j'avais trouvé quelque chose, je lui avais demandé si je pouvais dormir une nuit à son hôtel, car on le sait tous très bien un hôtel c'est confortable, les lits sont parfait, de plus dans son hôtel il y avait une piscine. « J'aime beaucoup ton compromis ! Et puis, tu auras même le droit de squatter ma chambre. »  Je souriais, ce qu'il me proposait, laissait donc des sous-entendus, ce qui me plaisais encore plus. Puis pour rigoler je lui dis « Tu sais je préfère une chambre à part, je ne veux plus aucun contact physique avec aucun homme jusqu'au mariage. » Je voulais paraître sérieuse, mais c'est impossible, car j'échappais un petit rire, de toute façon c'était impossible de me croire. Alors que je dégustais ma glace au chocolat, il me parla de mon frère, je lui avais donc pas caché que mon frère le détestait encore plus qu'avant, j'avais prévenu un bon nombre de fois mon cher frère de ne rien faire à Anteo, mais il n'en faisait qu'à sa tête et même en le harcelant pour qu'il ne lui fasse rien, je savais qu'il finirait par lui faire quelque chose. « Je vois ... Le contraire m'aurait étonné en même temps. Mais bon, on va y arriver. Il faut juste que je l'évite pendant que tu lui parle. » Je pense que l'éviter était la meilleure des solutions... du moins pour le moment. « Tu sais, s'il me donne des coups, j'aurai du mal à rester calme et juste encaisser tu sais ... Je préfère te le dire. » Je le comprenais bien et à vrai si cela se passait, je ne pourrais pas en vouloir à Anteo de se défendre, c'était tout à fait normal. « Oui pour le moment, évite-le ! Et je te donne le droit de la frapper s'il te frappe, mais par pitié tente de ne rien lui casser, car je vais ensuite devoir l'accompagner à l'hôpital, l'entendre se plaindre, donc deux Basini qui gueulent en même temps ça va faire un scandale et ça finirait par partir en cacahuète. » Je ne pus m'empêcher de rire imaginant une scène où je serais avec mon frère à l'hôpital, en train de me disputer, les infirmières nous demandant de nous calmer et nous, nous mettant à engueuler les infirmières pour qu'elles nous laissent tranquille. Il fallait donc mieux éviter l'hôpital. « De toute façon je ne laisserais personne se mettre entre nous deux, je ne tiens pas à te perdre une deuxième fois et si pour ça je dois me mettre en colère, tout casser autour de moi ou même devoir mettre des gifles, je le ferais sans problème. » Car dans la vie on sait tous très bien que rien n'est facile, qu'il y a toujours quelque chose pour gâcher le bonheur des autres.

« Tu sais je préfère une chambre à part, je ne veux plus aucun contact physique avec aucun homme jusqu'au mariage. » Lui dit-elle, l'air tout à fait sérieuse, du moins elle tenta ! Ce n'était pas totalement ça en fait, et puis, au fond, le mariage ne le dérangeait pas tant que ça. Il se rappelle encore, alors qu'ils étaient ensemble, ça lui avait traversé l'esprit, de lui faire sa demande. Il y avait longtemps réfléchis, puis ... La mort de Telo était arrivée, et cette idée avait du disparaitre puisqu'il n'avait plus vraiment la tête à ça. « Je prends en compte alors. » Le sujet dévia sur le frère Basini. « Oui pour le moment, évite-le ! Et je te donne le droit de la frapper s'il te frappe, mais par pitié tente de ne rien lui casser, car je vais ensuite devoir l'accompagner à l'hôpital, l'entendre se plaindre, donc deux Basini qui gueulent en même temps ça va faire un scandale et ça finirait par partir en cacahuète. » Il sourit devant cette pensée ! C'était complètement possible, ils avaient tous les deux un caractère bien trempé, alors deux Basini qui gelent, ça peut vite monter en ampleur et finir très très très mal. « De toute façon je ne laisserais personne se mettre entre nous deux, je ne tiens pas à te perdre une deuxième fois et si pour ça je dois me mettre en colère, tout casser autour de moi ou même devoir mettre des gifles, je le ferais sans problème. » Il était heureux parce qu'elle le soutenait, elle pourrait s'écraser devant son frère, mais non, elle ne le faisait pas, ce qui était très rassurant et réconfortant. « Merci de me soutenir Najyla, ça me touche vraiment tu sais. Et ... C'est très rassurant vu le monde qui nous entour. » Oui, elle le disait, un rien pouvait subvenir et tout décimer sur son passage ...

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with Anteo-Orio Paschi« Je prends en compte alors. »  Je rigolais, à vrai dire si je dormais à l'hôtel, je ne me voyais pas du tout aller dans une autre chambre, m'imaginer en train de dormir alors que dans une autre chambre, pas très loin il y aurait Anteo qui dormirait aussi, non c'est certain je ne pourrais pas du tout tenir, je me faufilerais certainement discrètement dans son lit en pleine nuit. Je lui avais expliqué que je ne laisserais rien et surtout personne se mettre entre notre couple afin de nous séparer, je ne l'accepterais pas du tout, je n'avais pas un caractère d'ange, de fille sage qui se laisse faire, je peux facilement m'énerver, devenir incontrôlable, crier, insulter les gens, être franche devenant presque désagréable, mais au moins grâce à ça devant de nombreuses situations j'ai réussi à rester forte et ne pas m'écraser tout simplement en restant dans mon coin. Bien que, parfois mon caractère m'a bien valu des petits différents, des soucis, mais je ne changerais pas pour autant. « Merci de me soutenir Najyla, ça me touche vraiment tu sais. Et ... C'est très rassurant vu le monde qui nous entour. » Je lui souriais, c'était d'après moi tout a fait normal que je le soutienne lui, après tout je voulais tout simplement être heureuse à ses côtés, alors je pouvais défendre cela ? « D'ailleurs si un jour tu as besoin de quelqu'un pour crier très fort, te faire entendre pour te défendre, n'hésites surtout pas à m'appeler je viendrais sans problème ! » Bien que je savais très bien qu'il savait se défendre tout seul, mais pour aider dans ce genre de situation je suis toujours la première, est-ce que je me mêle de ce qui ne me regarde pas ? Oui, trop souvent ! Et ça doit certainement venir de ma curiosité, je terminais ma glace, qui avait été vraiment excellente. « Est-ce que je peux te poser une question indiscrète et peut-être même déplacer ? » A vrai dire cette question se tortillait dans mon cerveau depuis que je l'avais revu, jusqu'à maintenant je m'étais refusée à lui demander, pensant que c'était sans doute déplacé, mais je n'en pouvais plus de me retenir et ne pas lui demander. Je n'attendais même pas qu'il me réponde et lui demandais « Quand tu étais à Rome, tu as certainement pu rencontrer une tonne de femmes, certainement magnifique, envoutante, complètement parfaite, un corps idyllique et tout ce qui peut s'en suivre... Bref, est-ce que tu as eu des sentiments pour une autre ? Ou même est-ce que tu en as embrassé une autre ou couché avec ? » Je ne pourrais pas lui reprocher de toute façon, car dans le centre où il était et même après il avait certainement pu rencontrer des femmes. Je suis jalouse, j'ai toujours été jalouse, me faisant souvent des films, mais malgré que j'avais déjà pu être jalouse, je ne disais rien, je me contentais de tout garder au fond de moi.

« D'ailleurs si un jour tu as besoin de quelqu'un pour crier très fort, te faire entendre pour te défendre, n'hésites surtout pas à m'appeler je viendrais sans problème ! » Il sourit tout en terminant sa glace qui au passage était exquise. Oui, il ne doutait pas que dans le genre j'arrive et je me mêle de tout, Najyla était partant. Il commençait à la connaitre presque par coeur et elle était ce genre de fille qui n'avait peur de rien et n'en faisait qu'à sa tête pour imposer ses idéaux. « Je n'avais aucun doute là dessus vois-tu ! » Lui dit-il, en la poussant légèrement pour rire. Najyla était une jeune femme complètement unique, avec un caractère bien trempé, et c'est ce qui lui avait souvent mené la vie dure d'ailleurs, mais peut-être qu'il était maso car au fond, il l'aimait. « Est-ce que je peux te poser une question indiscrète et peut-être même déplacer ? ]» Il la regarda avec ce regard interrogatif, se demandant bien ce qui pouvait lui traverser l'esprit, il pouvait s'attendre à beaucoup de choses en fait. Il voulut lui répondre bien sûr, bien entendu, évidemment, mais n'en eut pas le temps puisqu'elle enchaina. « Quand tu étais à Rome, tu as certainement pu rencontrer une tonne de femmes, certainement magnifique, envoutante, complètement parfaite, un corps idyllique et tout ce qui peut s'en suivre... Bref, est-ce que tu as eu des sentiments pour une autre ? Ou même est-ce que tu en as embrassé une autre ou couché avec ? » Il grimaça devant cette question, qui franchement le rendait nerveux, vraiment très nerveux. « Je ne t'ai pas tout dit pour Rome ... » Commença-t-il alors, lui tenant fermement la main, c'était le moment d'être sincère. « Quand je suis arrivé, tu me manquais énormément, et je n'arrivais pas à pendre mon courage pour aller en cure, alors j'ai longtemps erré, surement trop longtemps. J'ai beaucoup de trous noirs de ces journées, et ces soirs, j'avais ... Trop bu, bien trop et ma mémoire m'a fait défaut. Je suis vraiment désolé Najyla, mais c'est une question à laquelle je ne connais pas la réponse. » Il se sentait tellement honteux de lui faire ça. Comme quoi quand on trébuche, même si on se relève, il reste toujours des cailloux coincés et qui ressortent petit à petit pour vous blesser. « Je peux t'affirmer que je n'ai pas eu de sentiment pour une autre, j'en suis certain, mais pour le reste ... Je suis désolé, ne m'en veux pas s'il te plait. » Il tourna son regard vers elle, attendant la moindre réaction.

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with Anteo-Orio Paschi« Je n'avais aucun doute là dessus vois-tu ! » Je souriais, je me demandais presque comment il faisait pour me supporter. J'étais curieuse et une question me tourbillonnait en tête depuis que je l'avais revu, je lui avais donc posé sans attendre une minute de plus, je m'imaginais déjà la réponse, il prenait donc ma main. « Je ne t'ai pas tout dit pour Rome ... » Je fronçais les sourcils, je m'imaginais le pire tout d'un coup, un petit côté paranoïaque s'illuminait en moi. « Quand je suis arrivé, tu me manquais énormément, et je n'arrivais pas à pendre mon courage pour aller en cure, alors j'ai longtemps erré, surement trop longtemps. J'ai beaucoup de trous noirs de ces journées, et ces soirs, j'avais ... Trop bu, bien trop et ma mémoire m'a fait défaut. Je suis vraiment désolé Najyla, mais c'est une question à laquelle je ne connais pas la réponse. » Je l'écoutais attentivement, laissant entrer dans mon cerveau toutes ses paroles, se bousculant toutes les unes contre les autres. Etant seul à Rome, ça ne devait pas être facile pour lui, tout devait être si compliqué, loin de tout, de ses proches, avec son problème d'alcool par dessus tout, je restais tout de même sans voix. « Je peux t'affirmer que je n'ai pas eu de sentiment pour une autre, j'en suis certain, mais pour le reste ... Je suis désolé, ne m'en veux pas s'il te plait. » Pouvais-je vraiment lui en vouloir ? Je pense que non, de plus je n'avais pas été une sainte durant son absence, alors je n'avais pas le droit de lui en vouloir, je restais encore quelques secondes dans le silence, n'exprimant pas vraiment d'émotion sur mon visage. Mais il fallait que je me lance, que je lui réponde, je n'allais pas laisser le silence s'installer. « D'accord... » Non je ne pouvais pas simplement lui répondre cela. « Je ne t'en veux pas, se serait idiot de t'en vouloir, car je n'ai pas été une sainte non plus, loin de là d'ailleurs, de toute façon il est préférable pour nous deux, de nous concentrer sur l'avenir et non sur le passé. » Bien qu'il m'arrivait très souvent de m'accrocher au passé, mais concernant Anteo et moi je ne voulais pas m'accrocher au passé, c'était préférable d'aller de l'avant.

Après ses paroles, le silence s'installa. Anteo cherchait la moindre information dans le regard de Najyla dans le but de se faire une idée des réponses qu'elle allait lui faire. Il lui tenait toujours la main, il avait peur qu'elle s'enfuit. Il le comprendrait ... Mais ce silence était plus que pesant, il pouvait dire plein de choses, comme rien dire, surtout qu'aucune réaction ne se lisait sur le visage de Najyla. Il tenta alors de trouver quelque chose ç rajouter pour couper ce silence qui semblait faire comme chez lui, mais il vit Najyla réagir et ouvrir la bouche. « D'accord... » Dit-elle seulement, bon, déjà elle ne lui criait pas dessus, elle ne l'insultait pas. Et le silence venait de se faire devancer, c'était déjà ça non ? « Je ne t'en veux pas, se serait idiot de t'en vouloir, car je n'ai pas été une sainte non plus, loin de là d'ailleurs, de toute façon il est préférable pour nous deux, de nous concentrer sur l'avenir et non sur le passé. » Il lâcha sa main pour venir la poser contre le cou de la jeune femme, lui caressant docilement pour remonter vers sa joue. Il lui lança un doux regard avant de venir l'embrasser pour un baiser digne de ce nom. « Merci. » Fut tout ce qu'il répondit, car oui, ça faisait du bien, il sentait un poids s'en aller comme ça. « Maintenant, on part sur de bonnes bases Najy'. » Conclut-il alors, lui l'embrassant légèrement avant de reprendre la route. Il regarda sa montre ... Le temps passait bien vite, il n'avait pas tellement envie de rentrer pour bosser, oui, c'est pas bien, mais heureusement qu'il a du bon personnel ! « Le temps passe tellement vite avec toi ... De toute manière, on se verra à la soirée organisée par le maire non ? »

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with Anteo-Orio Paschi « Merci. » Il m'avait embrassé et je ne m'étais pas gênée pour prolonger le baiser. « Maintenant, on part sur de bonnes bases Najy'. » Oui je voulais vraiment que l'on parte sur de bonnes bases, après tout nous avions une seconde chance, se serait tellement bête de ne pas en profiter. On reprenait donc la route. « Le temps passe tellement vite avec toi ... De toute manière, on se verra à la soirée organisée par le maire non ? » Je regardais alors l'heure et je constatais donc que le temps était passé très rapidement. Heureusement qu'il m'avait reparlé de la soirée organisée par le maire, car j'avais complètement oublié, de plus j'étais bénévole pour aider à préparer le repas et à servir les boissons toute la soirée. Alors que l'on continuait de marcher, je lui répondais. « Oui on se verra là-bas, d'ailleurs je vais être au petit bar toute la soirée, je suis chargée de servir des boissons et d'aider aussi pour le repas. » J'arrivais jusqu'à ma voiture, je recherchais mes clés dans les poches de mon jogging, que je trouvais enfin, j'ouvrais donc ma voiture à distance laissant entendre un petit : Bip bip. Je me mettais alors face à Anteo, l'embrassant alors durant un instant avant de lui dire. « Tu vas me manquer ! » Je ne voulais plus du tout le quitter, mais je n'allais pas le coller comme une sangsue.

« Oui on se verra là-bas, d'ailleurs je vais être au petit bar toute la soirée, je suis chargée de servir des boissons et d'aider aussi pour le repas. » Il sourit. Toujours aussi généreuse, tout le monde ne venait pas s'embêter avec ça, prendre une partie de sa journée pour aider. Ils arrivèrent alors jusqu'au parking où la voiture de Najyla était garée. Elle sortit ses clés de voiture, laissant la voiture réagir pour finalement être déverrouillée. « Tu vas me manquer ! » Chuchota-t-elle tout en l'embrassant. Il sourit tout contre ses lèvres. « Toi aussi. » Répondit-il alors, tout en l'accompagnant jusqu'à sa voiture. Il posa ses mains contre la taille de la jeune femme, et approchant lentement son visage de Najyla, tout doucement, avant de poser ses lèvres sur celles de sa belle. Il l'embrassa avec passion, la faisant reculer jusqu'à se se coller contre sa voiture. Il du cependant rompre le baiser, et la regarda. « Je t'appelle. » Toujours avec le sourire, il passa sa main derrière le dos de la jeune femme, la décollant légèrement de la voiture, pour prendre la poignet. Il lui ouvrit alors la portière d'un geste galant pour la laisser s'assoir. Ce qu'elle fit. Il se baisser pour attraper une nouvelle fois ses lèvres, avant de se reculer. « Aller, je te laisse t'en aller maintenant. » Sourit-il en lui refermant la portière et s'écartant de la voiture pour laisser Najyla s'en aller avant qu'il n'en décide autrement et la laisser à ses côtés.

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with Anteo-Orio Paschi « Toi aussi. » Je n'avais tellement pas envie de le quitter, mais j'avais encore un million de choses à faire, mes journées étaient toujours très remplies, il m'embrassa, me collant contre la voiture, je n'avais pas envie que ce baiser se termine, je voulais qu'il dure éternellement, mais il fallait bien le rompre. « Je t'appelle. » Je hochais la tête afin de lui dire oui, il me décolla de la voiture pour ouvrir la portière afin que je puisse monter, je m'installais donc dans ma voiture, il se baissa pour m'embrasser une dernière fois avant que je démarre la voiture, « Aller, je te laisse t'en aller maintenant. » Bien que ma seule envie était de l'embrasser à nouveau, rester avec lui, je devais partir, je fermais donc la portière, recherchant ma paire de lunettes de soleil que je mettais donc, démarrant ma voiture, je fis un petit sourire à Anteo, avant de partir.

TOPIC TERMINÉ